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Article Paris Normandie

Avec CPFI et Revamp, un entrepreneur normand défriche le réemploi industriel

Ancien chef de projet chez Sidel puis Tetrapak, Laurent Maillard a fondé au Havre Revamp, société d’ingénierie de process circulaire dans l’agroalimentaire. En 2023, il a franchi une nouvelle étape en rachetant CPFI, spécialisé dans le matériel agroalimentaire d’occasion. Son cap : le réemploi.

Sidel, Tetrapak, GEA… Laurent Maillard est un spécialiste de l’ingénierie agroalimentaire. Il a conçu pendant vingt ans des lignes de production pour les géants du secteur : Danone, Lactalis, reconditionnement d’un appareil — NDLR). Depuis son bureau de Sainte-Adresse, à côté du Havre, il réalise des études d’ingénierie des procédés et rompt avec les usages de la profession.

 

« Dès qu’il s’agit de concevoir, d’agrandir et d’optimiser des lignes de

fabrication, il est d’usage d’utiliser des équipements neufs. C’est plus simple paraît-il. Mais certainement ce qu’il y a de plus vertueux en matière d’impact environnemental et de coût» argumente-t-il. C’est en s’appuyant sur sa réflexion autour du réemploi et de la sobriété que le quadragénaire havrais a été amené à s’intéresser à CPFI, une entreprise spécialisée dans le matériel agroalimentaire d’occasion implantée à La Couture-Boussey, au sud de l’Eure.

« Rien ne se perd… »

Laurent Maillard saute le pas et rachète cette TPE qui vivote en juillet 2023. Une occasion supplémentaire d’approfondir une formule de bon sens qui lui est chère : « rien ne se perd, tout se réutilise ». Ce qu’il développe avec son concept d’ingénierie de process circulaire (IPC). « L’idée, c’est d’associer la performance fonctionnelle de l’objet, de la machine à la performance environnementale, en développant le matériel et les pièces de réemploi dans la conception et la modification des lignes de production » argumente l’entrepreneur, qui a présenté son concept au CFIA (Carrefour des fournisseurs de l’industrie agroalimentaire — NDLR).

 

Et celui-ci n’est pas passé inaperçu auprès de professionnels réunis en mars à Rennes. « On s’est retrouvé en finale avec deux autres candidats dans le domaine de l’innovation. Et si on n’a pas gagné, c’est précisément parce qu’on en est encore au stade du concept» explique le dirigeant. Il a appuyé sur l’accélérateur en modernisant les locaux de CPFI à La Couture-Boussey avec la réalisation de bureaux, la création d’un inventaire, d’un magasin et d’un catalogue de pièces d’occasion sur le site web de l’entreprise, en cours de refonte.

Avec la communauté du coq vert

« La toute petite entreprise euroise un peu endormie a grandi. Il y a désormais quatre personnes dans les ateliers affectés au reconditionnement, une secrétaire, un commercial, un responsable des opérations et deux prestataires. Avec les trois salariés de Revamp, on atteint la dizaine de collaborateurs » se félicite Laurent Maillard, qui partage son temps entre les deux entreprises et la promotion de l’IPC.

Pour ce faire, il s’est rapproché de la communauté du coq vert — laquelle regroupe des entrepreneurs engagés dans la transition écologique — et des fournisseurs français de matériel à usage agroalimentaire pour développer la filière du réemploi. Une démarche gagnant-gagnant pour réduire l’empreinte carbone, adoucir les factures (lire ci-dessous) et même gagner du temps.


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